La motivation interne dans une entreprise avec le marketing d’influence
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La motivation interne dans une entreprise avec le marketing d’influence

La motivation interne dans une entreprise avec le marketing d’influence

 Marketing digital 08 Sep 2016
La motivation interne dans une entreprise avec le marketing d’influence

La performance d’une entreprise est le produit de la compétence de ses salariés par leur motivation.

Cela signifie que si le DRH a bien fait son travail en recrutant les salariés compétents pour l’activité de l’entreprise, seulement la moitié des conditions de la réussite ont été réunies. Il faut par conséquent obtenir l’autre moitié : la motivation du personnel qui commence par l’adhésion au projet d’entreprise. Le marketing d’influence est particulièrement adapté pour y parvenir.

Motivation, cohésion et appropriation du projet d’entreprise

pyramide de Maslow

Ce qui me motive, c’est l’enjeu lié à mon travail – la responsabilité qui m’est confiée est à la hauteur de la confiance qu’on me fait – et la satisfaction que les autres éprouvent en fonction de mes résultats et donc la perception qu’ils en ont. Cela me donne de la reconnaissance et me pousse à poursuivre voire à faire mieux.

Cette reconnaissance ne se formalise pas uniquement par la somme d’argent qui tombe chaque mois ou par le bonus de fin d’année, selon la vision taylorienne traditionnelle. En effet, elle embrasse trois des cinq besoins humains prioritaires de la pyramide de Maslow que sont le besoin d’appartenance, le besoin d’estime et le besoin de s’accomplir. Ce n’est pas rien !

Dans les années 60, un professeur canadien de l’université de Yale aux Etats-Unis a développé une autre théorie dites « des attentes » selon laquelle un individu fera un effort s’il en est récompensé ; elle rejoint celle de Maslow dans la mesure où il cherche aussi une reconnaissance. Mais assurément, pas de motivation si pas d’engouement, c’est-à-dire pas d’envie ou d’appétence pour ce que je fais et où je vais. Or, comme il ne s’agit pas que je me mette à faire n’importe quoi, sans pour autant me brider, il me faut des orientations et une marge de manœuvre. Ces orientations découlent de la vision stratégique du dirigeant et du projet qu’il développe pour mon entreprise.

Alors comment me faire adhérer au projet d’entreprise ?

Le marketing d’influence surfe sur deux principes : la culture d’entreprise et l’esprit corporate.

La culture d’entreprise

La culture d’entreprise est une vision statique et historique de l’entreprise, un socle commun constitué notamment par son organisation sociale, sa réputation, son identité et ses valeurs. Elle découle d’un processus lent qui comprend le style de management de l’équipe de direction, le comportement en atelier, les valeurs partagées, les relations sociales existant entre salariés, qu’elles soient hiérarchiques ou transverses, les conditions de travail, l’évolution de carrière, les rémunérations, les succès de l’entreprise et ses échecs, l’autonomie au travail, une envie de travailler ensemble et de faire rayonner les marques.

Dans cette perspective, on trouve des choses assez disparates qui font « l’état d’esprit de l’entreprise » comme les symboles (logo, uniforme, slogan), les horaires aménagés, l’arbre de Noël, etc. Notamment, toutes sortes de choses qui reviennent régulièrement et structurent l’entreprise. Pour les identifier, il suffit d’en ôter une : si elle manque, c’est qu’elle faisait partie du paysage. In fine, on sent bien cet aspect un peu figé mêlant inertie et solidité et reposant sur le passé qui tend à fidéliser les salariés.

On trouve des cultures fortes surtout dans les entreprises familiales, qu’elles soient de petite ou de grande taille comme par exemple Michelin. Souvent, les tensions sociales sont rares, la communication interne de qualité, les licenciements évités au maximum, tant les employés sont parfois considérés comme les « enfants du patron ».

L’esprit corporate

Contrairement à la culture d’entreprise, l’esprit corporate est une dynamique commune au sein de l’entreprise qui doit être entretenue en permanence. Recherchant l’implication du salarié dans tout ce qu’il fait, il est comme un leitmotiv qui porte, transporte de bureau en bureau, pousse à se dépasser dans un esprit d’équipe unie vers un objectif commun.

La comparaison est facile avec une équipe sportive dont les membres travaillent de manière collective à gagner un match, sans toutefois ignorer la force des individualités. L’esprit corporate est ainsi un principe fédérateur actif qui dope la productivité de l’entreprise.

Pour le développer, il faut donner du relief à ce qui arrive dans l’entreprise, une importance, une valeur propre pour créer cette fameuse reconnaissance.

C’est ainsi que :

  • les résultats d’une équipe seront valorisés lors de moments de convivialité comme à l’occasion d’une sortie de cohésion au restaurant ou d’un week-end à la campagne,
  • la parole sera donnée aux individus qui ont connu des succès, notamment dans le journal interne de l’entreprise qui ne sera pas une tribune du type « la voix de son maître » mais une sorte d’écran où chacun pourra se retrouver à travers la mise en valeur de ses congénères et ainsi faire espérer que le « journaliste » s’intéresse à lui pour obtenir l’effet « vu à la télé » ;
  • le dirigeant sortira de sa tour d’ivoire et ira se promener sur le terrain, dans les bureaux, dans les ateliers pour aller à la rencontre de ses salariés, pour se rendre intellectuellement et physiquement disponibles, pour être à l’écoute des autres et en particulier des signaux faibles, et leur donner ce qu’il a de plus précieux : du temps…

Il y a quantité de « trucs » dont le marketing d’influence dispose pour travailler sur les perceptions individuelles et collectives.

Conclusion

Check-list de la motivation interne

  1. Identifiez ce qui constitue votre culture d’entreprise et fortifiez-la en mettant par exemple en valeur son histoire et ses coutumes.
  2. Insufflez une dynamique du « travailler ensemble » en mettant en lumière les « petits » pour leur donner la reconnaissance qu’ils attendent de leurs dirigeants.
  3. Faites savoir à vos parties prenantes ces liens forts qui unissent tous les salariés de votre entreprise et en font une équipe motivée donc performante.

La confiance des parties prenantes d’une entreprise repose beaucoup sur sa solidité propre et donc sur l’état d’esprit qui y règne. Rassurées par une culture qui date et par une dynamique réelle qui fédère les énergies, ces parties prenantes ont une image positive de l’entreprise.

La perception de la réputation de l’entreprise n’est ainsi pas qu’externe, elle tient aussi compte de ce qui s’y passe quotidiennement en interne. Or, la réputation est le patrimoine immatériel le plus important de l’entreprise, ne l’oublions pas ! Quant au travail sur les perceptions, il constitue le cœur de métier du marketing d’influence, ne l’oublions pas non plus !

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